Un oiseau dans ma cour
Ces paroles inspirées de lectures, de rencontres, de réflexions et de sa propension à jeter un regard critique sur la société qui l'entoure, Guy les offre aux créateurs de musique à la recherche de textes significatifs.
« La chanson… c’est un vivant petit oiseau sensible et intelligent dont l’univers est la cour, il connaît et ressent tout mais en petit, c’est très parent avec le conte et la fable. » – Félix Leclerc
La courbe de tes hanches
La courbe de tes hanches
Me rappelle nos dimanches
Ces jours pleins de promesses
Qui berçaient notre jeunesse
Tu te souviens, on flânait
Le temps nous caressait
On cherchait le meilleur
Quelque part ailleurs
C’était des jours féconds
Sans bruits, sans prétentions
La courbe de tes hanches
Mes désirs, tes romances
Et le temps comme la vie
Nous semblaient infinis
La courbe de tes hanches
Me rappelle ces dimanches
Avant que toutes envies
Ne doivent être assouvies
Et que pour seul espoir
Ne comptent que nos avoirs…
On cherchait le bonheur
Quelque part ailleurs
C’était des jours féconds
Sans bruits, sans prétentions
La courbe de tes hanches
Mes désirs, tes romances
Et le temps comme la vie
Nous semblaient infinis
La courbe de tes hanches
Et nos jours s’endimanchent…
Nos jours pleins de tendresse
Qui font notre richesse
Demain je ne serai plus…
Pourquoi aurai-je vécu?
Pour ce qui nous dépasse
Pour nos moments d’extase
Pour nos féconds dimanches
Pour la courbe de tes hanches
La courbe de tes hanches
Tes regards, mes silences
Et le temps qui s’enfuit
M’emporte avec lui
Et le temps qui s’enfuit
M’emporte avec lui…