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Le sentier Dawson traverse les territoires des Traités n° 3 et n° 1, de Thunder Bay à Winnipeg, une partie des terres ancestrales des Nēhiyawak (connus aussi sous le nom Cris des plaines), des Nakoda (Assiniboines), des Anishinaabe (Saulteux ou Ojibwé), des Dakhóta (Sioux) et la patrie des Métis de la Rivière-Rouge. Beaucoup d’efforts ont été consacrés pour tenter de faire la lumière sur les événements liés au développement du chemin Dawson, où la vérité a parfois été enterrée intentionnellement.

L'origine du nom du chemin Dawson

Le chemin Dawson est ainsi nommé du nom de Simon J. Dawson qui, après avoir arpenté pour le compte du gouvernement la région comprise entre le lac Supérieur et la rivière Rouge, a recommandé en 1859 un tracé pour relier le lac des Bois à Winnipeg (Upper Fort Garry à l’époque). On peut en apprendre davantage sur la vision qu’avait Simon James Dawson dans le Dictionnaire biographique du Canada. 

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Simon J. Dawson : arpenteur, ingénieur civil, fonctionnaire et homme politique

« Simon Dawson (1818-1902) est reconnu pour avoir arpenté les terres pour l’expédition Hind de 1857-1858 (accompagné de Henry Youle Hind). Cette responsabilité a mené à la suggestion, proposition, puis construction du chemin Dawson en 1868-1871 qui est devenu la route la plus navigable entre ce qui est aujourd’hui l’Ontario et le Manitoba en prévision de la venue du chemin de fer. Pendant plusieurs années, il côtoya des équipes d’ouvriers canadiens-français et des pagayeurs autochtones, ce qui explique certaines des positions qu’il défendit par la suite dans des régions fort éloignées du Bas-Canada. Ça semble probable que ses affectations à des postes gouvernementaux soient attribuables à l’influence de son frère William McDonell Dawson, surintendant de la direction des bois et forêts au département des Terres de la couronne, futur député à l’Assemblée législative et très proche du groupe d’hommes d’affaires torontois qui préconisait alors l’expansion vers l’ouest.

Plus tard dans sa carrière politique, il a revendiqué pour la création d’une province pour cette région de l’Ontario, de la rivière French jusqu’au lac des Bois. Dawson était respecté par les Métis, les Premières Nations et les Canadiens français pour ses prises de position en faveur du bilinguisme dans les Territoires du Nord-Ouest, les droits de pêche des Autochtones et les droits des Autochtones en général.

Au début des années 1870, Dawson se fit connaître à l’échelle nationale en raison de sa participation aux négociations du traité avec les Saulteaux de la région du lac des Bois. Ce sont toutefois ses connaissances de la région et son expertise en construction qui lui apportèrent une notoriété éphémère. Il est vite devenu désillusionné par les décisions prises par des gouvernements éloignés. Aussi était-il choqué de voir le gouvernement orienter sa politique dans un sens contraire aux intérêts de la région. »

Historienne Elizabeth Arthur dans sa biographie de Simon J. Dawson, 1994

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Tronçon du chemin Dawson du Shewing Line of Route between Lake Superior and Red River Settlement par Simon J. Dawson, selon la lithographie et l’impression du Capitaine C. W. Wilson du ministère de la Guerre, 1870. La date, notée sur la carte, fait référence à l’arrivée du premier détachement de la force expéditionnaire dirigée par Wolseley et accompagnée par Dawson. Extrait de https://www.flickr.com/photos/manitobamaps/2089382823

Source : Site Web Trésors du chemin Dawson

« Au printemps 1859, j’ai su qu’un groupe d’explorateurs équipés par les habitants de la rivière Rouge, qui à l’époque s’intéressaient beaucoup à promouvoir le développement du pays, s’était buté dans sa tentative de se rendre au lac des Bois à cheval. En fait, ces explorateurs s’étaient perdus dans les marécages desquels ils eurent beaucoup de mal à sortir. Puisque l’impression que cette section du pays était impraticable pour des routes risquait d’être confirmée, je me suis empressé au lac des Bois, aidé par mes assistants les plus débrouillards, et je me suis rendu à son extrémité ouest où j’ai eu la chance d’obtenir les services d’un chef [Premières Nations] qui entreprit de nous montrer le terrain qui pourrait servir à traverser le pays. Laissant mes assistants poursuivre cette piste avec le chef, je me suis remis en route vers la colonie de la Rivière-Rouge sur la (rivière) Winnipeg où je n’ai pas attendu leur arrivée très longtemps. Ils ont rapporté que le chef les avait guidés sur une crête graveleuse avec peu de ruptures sur une longue distance traversant les parties marécageuses du pays et que des restes de campements autochtones montraient que la piste était beaucoup empruntée, et ce depuis longtemps. Un nombre d’hommes ont immédiatement été engagés dans la colonie et envoyés pour ouvrir la ligne qui avait été tracée pour qu’elle devienne passable avec des chevaux. Ainsi, sur cette ligne, notre groupe s’est rendu sans obstacles jusqu’au lac des Bois, à dos de cheval.

Cette ligne dorénavant ouverte a par la suite été utilisée pour la livraison de la poste à cheval et il ne faut que le minimum de connaissances en génie pour comprendre que le terrain, sur lequel on peut voyager à cheval, n’est pas trop marécageux pour être impraticable en tant que route. »

Simon Dawson, arpenteur et ingénieur du chemin Dawson, 1868

Chef Powassin montrant la route à Dawson

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Interprétation artistique du chef Powassin aidant Simon Dawson et son équipe d’arpenteurs coincés dans les  marécages à l’ouest du Lac des Bois en 1858. Artiste Robert Freynet, 2022

Capsule d'artiste : Leiah Bauer

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Pépite historique :
La vente de la Terre de Rupert

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Note : Les sources des textes et images sont disponibles sur le site Web Trésors du chemin Dawson.

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