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Faire sens, faire problème​

Dans une série sur les anglicismes, nous avons déjà expliqué ce qu’était un anglicisme phraséologique, soit une locution idiomatique traduite littéralement. Le journaliste Alexandre Poulin appelle ce genre d’anglicismes, des anglicismes invisibles parce qu’ils semblent français de prime abord. 

Un bon exemple est l’expression « to make sense » qui, lorsque traduite littéralement, n’a justement pas beaucoup de sens : « faire sens » ou « faire du sens ». 

On devrait plutôt dire que quelque chose « est insensé », « est illogique », « ne tient pas debout » ou, en langage familier, « n’a pas d’allure ». En fait, si l'on veut utiliser le mot « sens », c’est le verbe avoir que l’on emploiera : « avoir du sens », comme le mentionne Guy Bertrand dans une capsule linguistique précédente.

On trouve d’autres suggestions sur la page Web de l’OQLF, comme « être un choix sensé », « c’est une bonne idée », « cela semble logique » et quelques autres. 

En ce qui a trait à « faire problème », le site Web du Figaro, un quotidien de la presse nationale française, suggère « poser, créer, constituer un problème ». 

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