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Les enfants de Yuki, après deux ans d’université au Manitoba, ont chacun à leur tour, à trois ans d'intervalle, consacré une année entière à étudier le japonais à l’Université Tokai au Japon et à s’entraîner avec son réputé club de judo, les deux, de façon intensive. Nous vous présentons les écrits combinés de leur journal de bord respectif, lesquels seront parfois émaillés de notes rétrospectives et d’échanges sur leur expérience.

20 septembre 2012

Remise des diplômes!

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Aujourd'hui, j'ai obtenu mon diplôme du programme de langue japonaise Bekka! Hip hip hourra!

 

Nous avons simplement eu une cérémonie informelle suivie d’une réception avec les enseignants.

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De gauche à droite : Jee (Thaïlande), An (Vietnam) et moi

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Avec Nishiyama sensei, mon enseignante préférée

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Avec ma colocataire Anzu

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Mon diplôme de fin d'études

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Japonais à gauche, anglais à droite

Demain, je m’envole pour Hokkaido, donc la prochaine fois que je publierai, ce sera depuis Hokkaido! Matane!


25 septembre 2012

Sapporo

Salutations d'Hokkaido! 😄

J'ai pris l'avion vendredi et retrouvé mon amie Kim à Sapporo, sur l'île d'Hokkaido.

 

À Tokyo, la chaleur estivale persiste encore, mais ici, la température descend déjà entre 10 et 15 degrés et il fait assez frais le soir. C'est agréable de ne pas avoir constamment chaud et de transpirer. Et cela me rappelle un peu la maison, car il fait à peu près la même température à Winnipeg.

Samedi, nous avons visité Sapporo et pratiquement tous les lieux et monuments célèbres de la ville.

La tour de l'horloge : symbole de la ville
(d’architecture américaine et l’un des rares bâtiments de style occidental à Sapporo)

La tour de télévision de Sapporo

Une fontaine dans le parc Odori

Vue depuis la plateforme d’observation de la tour de télévision : on voit mieux la taille du parc Odori,
qui s’étend sur 13 pâtés de maisons au centre-ville.

Kim, rôtissant habilement notre agneau.
(Pour dîner, nous avons mangé du
jingisukan,
un barbecue mongol à base d’agneau et de légumes.)

Impossible de visiter Sapporo sans passer par
le musée de la bière Sapporo!

Nous y avons vu une très, très vieille bière.

Le soir, nous sommes allés à Susukino, le quartier branché de Sapporo, pour manger de la cuisine mexicaine, puis nous avons pris le tramway.

Embarquement du tramway à Susukino

Nous voulions prendre le téléphérique jusqu'au mont Misen, mais à cause de l’orage, il était fermé. Nous avons donc fait un tour de grande roue avec vue sur la ville avant de rentrer.

Avec Kim

Photo au musée de la bière

Otaru

Dimanche, nous avons pris le train de Sapporo jusqu’à Otaru, une destination touristique réputée.
 

Son site le plus célèbre est le canal d’Otaru, qu’on retrouve sur de nombreuses cartes postales vendues en ville.

Otaru est aussi connue pour ses arts et métiers, notamment le travail du verre. La ville regorge de boutiques proposant de superbes bols, tasses, etc.

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Une artisane soufflant du verre.

Côté patrimoine, il y a l’ancienne ligne Temiya, construite à l’origine comme partie du chemin de fer Horonai, le premier de Hokkaido.

Toute l’île est réputée pour ses produits de la mer frais, et Otaru compte de nombreux marchés de fruits de mer. 

Pétoncles grillés : c'étaient les pétoncles les plus délicieux que j'aie jamais goûtés de ma vie! 😄

Après avoir visité Otaru, nous avons pris le train jusqu’à Mori, où vit Kim, et où nous avons séjourné la semaine suivante. Le soir, nous avons dégusté un ramen au miso, une spécialité locale. 

Ramen au miso

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12 septembre 2015

Un an au Japon

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Je viens de terminer ma première année au Japon, dont une année à Tokai, la plus longue période que j'aie vécu seul... Je suis actuellement au même tournoi que celui auquel j’avais assisté avec l'équipe peu après mon arrivée. Autrement dit, ça fait un bon bout de temps que je suis ici.

Comment je me sens? Comme… quelqu’un de complètement différent. J’ai beaucoup progressé : en japonais, en judo, dans mon mode de vie, mon attitude, ma vision des choses… et peut-être comme personne. Les moments difficiles m’ont obligé à évoluer et m’ont montré qui je suis vraiment, m’amenant à faire mes propres choix.

 

J’ai rencontré énormément d’amis, qui m’ont aidé d’une façon ou d’une autre, en m’enseignant des mots et des règles de grammaire, en me faisant découvrir la culture, de nouveaux lieux, de nouvelles saveurs. Je leur suis infiniment reconnaissant.

 

Ici, j’ai subi ma plus grosse blessure, une déchirure partielle du ligament du genou gauche, et je vais bientôt subir ma première opération pour retirer des polypes sur mes cordes vocales. Mon stress a atteint un niveau presque insupportable, et j’ai traversé bien des épreuves cette année.

 

Mon voyage n’est pas encore fini, mais l’heure du retour approche. Je voulais simplement mesurer le chemin parcouru en un an.

Le premier tournoi auquel j’ai assisté avec l'équipe, il y a un an. J'ai assisté au même cette année, mais d'une manière complètement différente.

12 septembre 2015

Enfin un entraîneur

Comme je l’avais déjà mentionné, M. Sato s’est assez bien occupé de moi. Mais son appui s’est incroyablement accru. Premièrement, il m’a aidé à l’entraînement de Yokohama. Puis, m’a invité à souper et raccompagné à l’université, et il m’a même proposé de le faire chaque jeudi.

Et ce n’est pas tout. Lors de l’entraînement suivant, le vendredi matin, après l’échauffement, les combattants du tournoi de ce week-end se sont alignés pour lancer, comme ils le font habituellement. Ils ont appelé les partenaires de leur choix pour s’entraîner au lancer avant leur tournoi.

Maintenant, je n’aurais jamais pensé que je ferais une telle chose puisque je ne fais pas partie de l’équipe et que je n’ai pas de tournois. Pourtant, alors que nous faisions notre uchi-komi habituel pendant l’échauffement, M. Sato m’a appelé et m’a dit que je me joindrais à ceux qui lançaient pour pratiquer la combinaison qu’il m’avait montrée la veille. Je n’arrivais pas à y croire. Mais alors que les athlètes étaient appelés à s’aligner, j’ai gardé les yeux sur M. Sato qui a rapidement appelé mon nom et m’a dit à nouveau de faire la queue. De cette façon, tout le monde savait.

Mon premier partenaire était Fubuki, mais je suis allé demander à de nombreux autres combattants, dont Honma, l'entraîneur qui m'avait accompagné à l'Université Touin Gakuen. Je pense que j'ai lancé plus de 30 fois au cours de ces sept minutes, le plus grand nombre que j'ai lancé depuis que je suis ici. Beaucoup se demandaient pourquoi j'étais là et l'un d'eux m'a même demandé si j’allais participer à un tournoi. Je m'en fichais, j'étais là. C'était une occasion de lancer, et je n'ai pas perdu de temps. 

Après ça, j'étais pas mal épuisé. Je me suis toujours demandé pourquoi les combattants prenaient leur temps pour lancer. J'ai compris pourquoi, ha ha. M. Sato m'a dit que j’avais fini pour l'instant, et la pratique a continué. Environ cinq minutes avant le début du « randori », M. Sato a de nouveau appelé mon nom. Mais il a également appelé le nom de Haruka Tachimoto. Il nous a emmenés d'un côté du dojo, a pris une craie et une ceinture, et comme il l'avait fait pour beaucoup des meilleurs athlètes de l'équipe, il m'a fait dessiner deux cercles sur les tapis. Après cela, il nous a montré, à Haruka et à moi, ce sur quoi il voulait que nous travaillions. Nous avons dû pratiquer un balayage du pied spécifique tout en demeurant dans la forme du cercle. Nous l'avons fait peut-être 40 fois. Il revenait de temps en temps, nous montrait quelque chose de nouveau sur lequel travailler, et nous repartions. Haruka est un athlète assez fort et savait beaucoup mieux que moi quoi faire, alors il m'a donné des conseils ici et là. Après cela, M. Sato nous a dit que nous avions terminé et que nous pouvions revenir à la pratique normale. Je l'ai remercié et je me suis joint au groupe comme je pouvais. 

À ce moment-là, j'étais assez épuisé. Cela faisait un moment que je n'avais pas fait autant de répétitions sans pause. Le club ne fonctionne généralement pas de cette façon. Mais cela m'a donné plus d'énergie. Avoir quelqu'un attentif à vos progrès alors que personne d’autre ne semble s'en soucier peut être assez... touchant, motivant. Je suis très reconnaissant qu'il ait pris du temps pour moi. 
 

Le club a installé de nouveaux tapis pendant les vacances d'été. Les voici.

14 septembre 2015

Études

Aujourd'hui, les nouveaux élèves ont passé leur test de niveau de japonais. Pas moi. Ce semestre, je ne suis pas de cours de langue : j’avais prévu un an d’études, puis de consacrer du temps au judo, car il est presque impossible de suivre sérieusement les cours tout en s’entraînant quotidiennement.

Mais cela ne signifie pas que j’arrête d’apprendre. J’ai continué tout l’été et je compte reprendre un rythme soutenu. J’ai acheté de nombreux manuels introuvables chez moi. Mon japonais est loin d’être parfait, alors autant en profiter pour apprendre le plus possible tant que je suis ici.

 

La pile de manuels que j'ai accumulés...

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