Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Mars 2025
Prendre le temps de ralentir, pour mieux voir
Le mois de mars nous invite à regarder autour de nous. Avec la lumière du printemps qui commence à poindre, il nous rappelle que, bien souvent, c’est en ralentissant que l’on perçoit le mieux ce qui nous entoure.
Dans ce numéro du Nénuphar, une nouvelle particulièrement évocatrice, qui s’ajoutera à l’espace Prête-moi ta plume, nous transporte dans une Rencontre du troisième type... avec un colibri. Rappelons que cet espace d’expression libre permet de partager des récits inspirés de faits vécus ou entièrement imaginés, tant qu’ils sont porteurs d’une émotion ou d’un message qui résonne. Et quelle belle illustration de cette philosophie que cette histoire où un moment suspendu devient une rencontre inoubliable? Une rencontre qui, dans le rythme effréné du quotidien, aurait pu passer inaperçue.
C’est aussi en prenant le temps que nous pouvons mieux apprécier notre propre culture et notre langue. En mars, Mois de la Francophonie, il est bon de rappeler l’importance de préserver et de célébrer notre patrimoine linguistique. La chronique Entre les lignes fait son entrée ce mois-ci, en nous plongeant dans un récit ancré dans la réalité du français en milieu minoritaire. De plus, la chronique Le monde sous ma loupe honore ce mois en nous présentant les timbres consacrés aux célébrations de la Francophonie.
Préserver notre histoire est également essentiel pour comprendre d’où nous venons et où nous allons. C’est la mission que poursuit depuis des décennies la Société historique de Saint-Boniface (SHSB) présenté dans Quelques pierres angulaires de la francophonie manitobaine. Cet organisme œuvre à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine francophone et métis de l’Ouest canadien et grâce à son travail, les traces de notre passé ne disparaissent pas dans l’oubli, mais continuent d’inspirer les générations présentes et futures. Là encore, prendre le temps d’explorer les archives, d’écouter les récits d’antan et de transmettre ces savoirs s’inscrit dans cette même démarche : ralentir pour mieux voir, mieux comprendre et mieux transmettre.
Dans le tumulte du monde moderne, où tout semble aller toujours trop vite, beaucoup trop vite, prenons donc ce mois de mars comme une invitation à ralentir. À nous accorder le luxe de prendre son temps. Qui sait quelles rencontres extraordinaires nous attendent, lorsque nous décidons d’observer notre environnement avec un peu plus d’attention?

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