La vie reprend ses droits​

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En mai, tout renaît. Après les hésitations du printemps, voici que la nature reprend ses droits : les bourgeons éclatent, les oiseaux chantent, les premiers parfums de lilas nous chatouillent les narines… parfois jusqu’à nous enchifrener, un des mots présentés dans Des mots trrrrrès précis ce mois-ci.

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Ce retour à la vie, Aïssa nous l’évoque magnifiquement dans sa chronique De la Kabylie… aux Prairies, en nous parlant de ce moment où la terre s’éveille, où les racines puisent une nouvelle force. C’est un peu ce que l’on ressent ici aussi, en voyant revenir les oiseaux migrateurs, pile à temps pour la Journée mondiale des oiseaux migrateurs, le 12 mai. Leur passage au-dessus de nos têtes est un rappel que, chaque année, la vie se réinvente, patiemment, obstinément.

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Et pendant que la nature reprend son souffle, nous, on ouvre grand les yeux sur le monde. Ce mois-ci, Le monde sous ma loupe nous invite à admirer, entre autres, la faune de l’île Maurice… en version timbrée! De l’autre côté de l’océan, France nous transporte à Hiroshima et à Miyajima, deux lieux chargés d’émotion et de mémoire. Plus près de chez nous, ou du moins sur le continent européen, Jean-Philippe nous fait voyager dans l’Autriche d’une autre époque, pendant que Bayla nous fait remonter le fil de l’histoire… des claviers et des dactylos. Comme quoi, même les objets du quotidien ont des récits à raconter.

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Enfin, nous bouclons ce mois-ci notre chronique Escroqueries en tout genre en jetant un regard lucide — et peut-être un peu inquiet — sur les nouvelles arnaques à l’ère de l’intelligence artificielle. Une façon de rappeler que si le printemps est la saison du renouveau, c’est aussi celle où il faut rester vigilants.

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Je vous laisse avec un extrait de Sur l’air du temps :

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Sur l’air du temps
Et de son cours
Dans ses instants
Qui vont, qui courent
Les faits, les gestes
Et les mots restent
Mais les paroles
Au loin s’envolent…

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Bonne lecture!